Ce matin, Abygaelle ouvrit les yeux avec grande difficulté, lorsque la lumière avait envahie son champ de vision, elle fut complètement aveuglée, et pendant une fraction de seconde, en oublia l’endroit où elle avait dormi. Puis petit à petit, elle commença à retrouver sa vision. Elle aperçue d’abord le blanc du plafond, puis releva la tête. Elle se trouvait dans une salle de bain et avait dormi dans la baignoire. A côté d’elle, un jeune homme dormait encore la bouche ouverte. Avec difficulté, elle s’extirpa de là, attrapa son sac par terre, et son portable dans le lavabo, puis sorti vite de la maison. Elle chopa un taxi, et donna l’adresse de Royal Holloway. Pendant le trajet, elle remonta les manches de sont t-shirt pour observer ses bras… De longues cicatrices couvrait ses avant bras, et on voyait clairement les traces de piqures sur sa veine la plus marquée. Plus haut la trace du garrot commençait à disparaitre.

« - Qu’est qui vous êtes arrivez au bras, vous vous êtes faites attaquez par un tigre ? »

Aby baissa vivement ses manches et releva la tête vers le chauffeur qui l’observait dans le rétroviseur.

« - Ouais, c’est ça, un tigre intérieur… Arrêtez de parlez et roulez. »

Arrivée à destination, elle paya le chauffeur et se dirigea vers sa chambre. Elle se déshabilla et fonça dans la douche. Alors que l’eau lui brulait la peau, elle regarda furtivement par la lucarne au dessus de la douche et crut apercevoir quelqu’un sur le toit. Puis après une observation plus poussé, elle constata qu’elle n’avait pas rêvé. Elle sortit de la douche, s’enroula une serviette autour d’elle et rejoignit les escaliers montant au toit. Une fois en haut, elle ouvra doucement la porte.
Une jeune fille en marinière dansait sur une musique hypnotique. Aby resta un moment à la détailler. Ses cheveux long et noir s’éclataient par coups régulier sur son visage avec le vent. A des moments, on entendait sa voix suivre les paroles du chanteur, une voix puissante et douce à la fois. Ses pieds bougeaient comme ci elle dansait une danse préalablement révisé. Sa présence était enivrante tant elle était en harmonie avec la chanson qui s’échappait de son portable. Aby sourit devant sa propre faiblesse.

« - Tu ne devrais pas t’approcher si près du bord. »

La danseuse surprise se retourna d’un coup vers Aby’, les yeux encore remplis de la frayeur qui l’avait envahie quelques secondes plus tôt. Puis, elle détailla à son tour Aby. En serviette, nus pieds et pleins de terre, les joues rougies. Abygaelle se rendit compte alors dans quel circonstance elle c’était précipité sur le toit.

« -Tu sais rouler ? On s'en fait un pure ?
- Bien sur que je sais rouler, allez file. »

Sur ce, Aylee tendit la boite à Aby’ qui l’ouvrit et s’assit sur le rebord d’un velux pour s’attelé à sa tache.

« - Qu’est que c’est ? demanda t’elle en commençant à détacher des bouts et à les roulés en petite boule.
- De l’afgan.
- Ok, pas mal alors. Tiens voilà, il est parfait ! T’as un briquet ? »

Aylee sortit un briquet blanc de la poche de son short et le lui tendis. Aby’ alluma le joint et en tira une taff’.

« - Aaaaah, que c’est bon au réveil…
- Ouais c’est ça ben partage donc ! »

Elles restèrent en silence à savourez la défonce qui pénétrait dans leurs cerveaux. Ce passant le joint à tour de rôle. Les bras de Aylee se couvrirent de chair de poule, tandis que les lèvres de Aby’ commencèrent à prendre une teinte bleuté. Malgré le vent qui leur glaçait le sang, elles ne ressentirent pas le besoin de bouger.

« - Dis, ça t’intrigue pas que je sois en serviette ? »

Elles avalèrent un comprimé chacune. Elles s'allongèrent tout en écoutant Marilyn reprendre la même et interminable chanson...

" - Oh bordel... je vois le ciel en rose...
- Pareil... Ca tourne, youhou !!"

Les deux jeunes filles rigolèrent en cœur alors qu'elles dessinèrent des ronds avec leurs mains dans le vide.

" - Aby'..
- Hum...
- J'ai chaud...
- Pas moi. Chez moi, y'a des courants d'air !! "

Une fois de plus leurs rires se perdirent dans le vent. Aylee se redressa et commença par balancer ses chaussures un peu plus loin. Puis un à un, elle enleva tous ses vêtements jusqu'à ce retrouvais complètement nue.

" - Je t'avouerais que en général je ne couche pas avec les personnes que je vais revoir, je t'aimais bien en plus... Un large sourire ironique se dessina sur le visage d'Aby'
- T'es con. On est a égalité comme ça !!
- Cool, mais à quoi bon se choper une pneumonie sans personne pour nous voir crever ? Tu sais que je vois le bout de tes seins vert...
- Ils défoncent hein mes cachetons !! Allez viens lève toi !!
- Pourquoi, on va où ?

- A un endroit où quelqu'un pourra nous voir crever..."

Après avoir avalé son cachton' Aylee senti les effets du MDMA au bout de quelques secondes. Normalement ses effet apparaissait beaucoup plus tard. Ashleylee savait que la descente allait être très dur. Surement passerait-elle 2jours a déprimer tout au plus. Elle santait cette sensation d'énergie, d'euphorie . Elle volait. Ses oreilles brûlaient, elles brûlaient ! C'était bon, son corps ne réagissait plus, il n'écoutait plus. Qu'elle chaleur.

- Aby'..

- Hum...

- J'ai chaud...

- Pas moi. Chez moi, y'a des courants d'air !!

Cette réplique fit mourir de rire Aylee, elle rigolait a sans t'ordre les cotes. Elle décida alors de ce mettre a poil. Elle avait trop chaud, en elle tout bouillonnait, et cette sensation familière, elle en redemandait encore et encore. Elle voulait mourir sous MDMA.
Abygaëlle était carrément défoncé, sous ecstasy Aby était tarée. Elle souri et lacha :

- Je t'avouerais que en général je ne couche pas avec les personnes que je vais revoir, je t'aimais bien en plus...

Un large sourire ironique se dessina sur le visage d'Aby'. Aylee sourit et gueula :

- T'es con. On est a égalité comme ça !!

- Cool, mais à quoi bon se choper une pneumonie sans personne pour nous voir crever ? Tu sais que je vois le bout de tes seins vert...

- Ils défoncent hein mes cachetons !! Allez viens lève toi !!

- Pourquoi, on va où ?

- A un endroit où quelqu'un pourra nous voir crever..."

Ashleylee prit Aby' par la main. Sur le toit il y avait une genre de maison, qui ressemblait plus à un cube a vrai dire. Cette "cabane de béton" était toujours vide et personne ne savait réellement ce qu'il y avait dedans. Ashleylee ramassa une échelle en bois qui était sur le sol. Celle si devait être très vieille vu l'état ou elle se trouvait. Un faux mouvement et tout les échelons se casseraient un à un. Aylee mit l'échelle le l'on de la cabane histoire de monté sur son toit.

- Fait gaffe a l'échelle Aby' elle est très fragile, tu risquerais de t'planté un échelon dans le cul!

Les deux filles éclatèrent de rire a l'unisson. Un fois calmé Aylee grimpa sur l'échelle, tout tournait autour d'elle. Elle réussi néanmoins à arriver sur le toit. Elle se mit debout et regarda la ville dans son intégralités. Elle hurla :

- Je suis le roi du mooonde !

Aylee ce mit a tourné sur elle même tout doucement. Puis d'un coup elle s’arrêta. Elle senti un grand froid monté en elle. Un sourire ce dessina sur ses lèvres. Elle baissa juste la tête. puis vomi. Elle se mit a rigoler, puis regarda Aby' et lui dit :

- Tu fou quoi? Tu monte ?

- Tu fou quoi ? Tu monte ?
- J’arrive…

Aby’ monta dangereusement les échelons un par un, jusqu’à atteindre Aylee.

- Waouh…
- Beau hein ?
- On voit toute la ville…
- Et toute la ville nous voit.

Le silence prit alors sa place entre les jeunes filles. Toutes deux nues, assises sur ce cabanon, les jambes dans le vide. La beauté de la ville qui se réveillait l’ai rendait muettes. Aby’ posa sa tête sur l’épaule d’Asheylee, et se mit à pensée à sa vie. Doucement, elle se sentit des gouttes chaudes roulé sur ses joues. Il était inévitable. A chaque fois qu’elle se défonçait, elle rentrait en dépression quelques minutes, parfois carrément en Bad trip, elle se sentait plus vivre. Elle glissa sa main dans celle d’Aylee qui surprise la regarda. Elle s’approcha doucement d’Aby’ et lui fit un baiser sur chaque tracées de larmes que présentaient ses joues mouillés. Puis, elle reprit sa contemplation de la ville.

- Aylee ?
- Hum…
- Pourquoi on vit ? Je veux dire… Pourquoi la race humaine vit ?
- Je n’en sais rien. Pour apprendre je suppose.
- Apprendre à quoi ?
- Apprendre à mourir.
- Aylee. Qu’est qui t’es arrivé ?

Aylee se retourna vers Aby’, et planta ses deux yeux perçants, marqués de noirs dans les siens. Ils étaient pleins d’eau eux aussi.

- Et toi Aby’ ? Qu’est qui t’as détruite ?

Sans réponse, Aby’ pris Aylee dans ses bras. Elle n’avait pas besoin de le savoir, elle s’en fichait même. Toutes deux voulaient juste vérifiés qu’elles étaient pareilles.

- Viens, on descend, faut pas que je tombe malade, j’ai une fête ce soir.
- Et moi donc !!